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Le Clown Assassin

 



Le Clown Assassin


Dans les rues sombres et étroites d’une petite ville oubliée par le temps, un cirque itinérant faisait escale chaque année. Mais cette fois-ci, quelque chose d’étrange flottait dans l’air. Les habitants, d’habitude impatients de voir les spectacles, ressentaient une peur inexplicable à l’idée de franchir les portes du grand chapiteau.


Le cirque était dirigé par un homme mystérieux connu sous le nom de Victor. Parmi les artistes, il y avait Arlequin, un clown au maquillage exagérément coloré et au sourire figé. Son rire strident résonnait dans la nuit comme une mélodie sinistre, glaçant le sang de quiconque l’entendait.


Le soir de la première représentation, le chapiteau était rempli. Arlequin fit son entrée en jonglant avec des couteaux brillants sous les projecteurs. Le public applaudissait, fasciné par son habileté, mais une tension palpable régnait dans l’air.


Alors que le spectacle battait son plein, une coupure de courant plongea le chapiteau dans l'obscurité. Des cris retentirent, suivis par un silence angoissant. Quand les lumières revinrent, une femme dans le public avait disparu. À sa place, une mare de sang et un couteau fiché dans le sol.


La panique éclata, mais Victor rassura la foule en expliquant qu’il s’agissait d’un « tour audacieux » et que tout était prévu. Cependant, le regard d’Arlequin, fixé sur la scène, trahissait une vérité plus sombre.


Les jours suivants, d’autres disparitions eurent lieu. À chaque fois, les victimes étaient aperçues pour la dernière fois près du chapiteau, et chaque fois, un rire strident se faisait entendre dans la nuit.


Sophie, une jeune journaliste locale, décida d’enquêter. Elle s’infiltra dans le cirque, se faisant passer pour une assistante. Elle observa les artistes, écouta leurs conversations et découvrit que personne ne connaissait réellement Arlequin. Il n’était apparu qu’un an auparavant, et depuis, des événements étranges accompagnaient chaque passage du cirque.


Une nuit, alors que tout le monde dormait, Sophie suivit Arlequin jusqu’à une tente isolée. À l’intérieur, elle trouva des objets appartenant aux disparus : montres, bijoux, et même des vêtements tachés de sang. Soudain, elle sentit une présence derrière elle.


« Tu n’aurais pas dû venir ici », murmura une voix glaçante.


Sophie se retourna pour voir Arlequin, son visage peint de son sourire sinistre, mais ses yeux brûlant d’une folie froide. Il tenait un couteau brillant dans sa main.


Elle courut hors de la tente, criant à l’aide. Mais le cirque semblait désert, comme si tout le monde avait disparu. Arlequin la poursuivait, son rire strident résonnant dans la nuit.


Sophie atteignit enfin le centre du chapiteau, où elle trouva Victor. Elle cria : « C’est lui ! Arlequin est un assassin ! »


Mais Victor éclata de rire. « Tu crois que je ne sais pas ? C’est moi qui l’ai créé. Il est l’âme du cirque. Un artiste de la mort. »


Sophie réalisa alors que tout le cirque était une mascarade, une façade pour attirer des victimes et nourrir une horreur ancienne et insatiable.


Elle n’eut pas le temps de fuir. Le couteau d’Arlequin vola dans les airs, et tout devint noir.


Le lendemain, le cirque avait disparu, laissant derrière lui une ville hantée par les disparitions inexpliquées et les rires sinistres qui résonnaient parfois dans la nuit.


Depuis ce jour, les habitants disent qu’un clown errant apparaît parfois dans les rues, son sourire figé et son rire glaçant

, cherchant sa prochaine victime.


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